Cela fait maintenant huit ans que nous avons décidé de donner vie à notre entreprise, et nous pensons qu’il est grand temps de faire part de nos ressentis et expériences diverses à qui veut bien les recevoir. Loin de nous l’idée de faire la morale ou de donner des conseils à qui que ce soit, nous n’avons ni l’envie, ni la prétention de nous croire au-dessus de la mêlée en termes d’entrepreneuriat. Non, il s’agit là, plutôt de faire part de ce que nous vivons depuis toutes ces années, somme toute magnifiques. Nous n’allons pas nous étaler sur le démarrage qui n’est pas, contre toute attente, la tâche la plus difficile. Car après avoir dessiné les contours de ce qu’allait devenir notre future entreprise, après lui avoir donné un nom, en l’occurrence pour nous L’ESAM, après avoir trouvé le financement, qui est une des parties les plus délicates on vous l’accorde, eh bien il faut passer à une des facettes les moins évidentes, mais des plus vitales : trouver des clients ! Et pour cela il faut se faire connaître. Faire connaître L’ESAM. Si certains pensent qu’il suffit d’ouvrir une porte pour que le client s’y engouffre, ils font fausse route et l’attente risque d’être longue et douloureuse ! Si tout le monde peut se mettre à son compte et ouvrir sa propre entreprise, il n’est pas certain que tout le monde soit armé et prêt pour la faire vivre. Une fois encore, créer une carte de visite est assez simple, mais si vous ne la déposez que sur votre bureau, elle va rapidement s’avérer inutile. Un des meilleurs moyens pour se faire connaître, à part peut-être pour quelques chanceux, c’est de multiplier les rendez-vous, qui des fois ne donneront rien, de trouver des contacts, qui parfois ne répondront pas. Nous avons dû parler de notre L’ESAM des milliards de fois, à des milliers de personnes différentes. Et pourtant, à l’heure actuelle, force est de constater que notre rayonnement se limite à quelques dizaines de kilomètres autour de nous ! Bien sûr, depuis les huit dernières années, nous avons acquis une certaine notoriété, mais des gens, des organismes, des entreprises avec qui nous aimerions travailler, ne nous connaissent pas ! Et pourtant, elles ne se trouvent qu’à 20 ou 30 kilomètres de nos bâtiments… L’ESAM vit, L’ESAM respire, grâce aux efforts que nous fournissons depuis tout ce temps, mais il faut se rendre à l’évidence : les efforts ne doivent pas faiblir et même s’intensifier. Car c’est ça, être patron d’une petite ou moyenne entreprise : aller de l’avant, ne pas se reposer sur ses acquis, travailler encore et encore. Bien évidemment, notre L’ESAM fonctionne, et bien même, ce n’est pas la question. C’est juste un constat d’entrepreneur : ne jamais se relâcher. Même le week-end. Pas de repos pour les braves. Le travail est certes plus relax à la maison, mais il est là quand même. Personne n’est sans savoir que les réseaux sont un outil devenu quasi indispensable. Mais il faut les alimenter, même de votre canapé, ce qui a pour conséquence de ne jamais laisser votre cerveau se reposer. Les jours de repos servent eux, à la banque, au comptable ou à d’autres rendez-vous que vous n’arrivez pas à caser dans votre agenda surbooké. Vous l’aurez compris, être entrepreneur demande beaucoup de temps, d’exigence envers nous-même, d’investissement personnel, de discipline. Entreprendre est un métier, que de notre côté nous apprenons chaque jour un peu plus. En conclusion, nous adressons à tous ceux et celles qui, comme nous, ont fait le choix de devenir leur propre patron : ne baissez pas les bras, même si des fois les coups sont rudes, battez-vous pour ce en quoi vous croyez, investissez-vous à 150 % dans vos projets, parce que ça en vaut vraiment la peine, croyez-nous. Nous avons lancé L’ESAM il y a 8 ans et depuis, nous nous levons chaque jour avec le sourire et l’envie d’aller travailler ! Et ça… ça n’a pas de prix !
K.